Les technologies émergentes

La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d'informations de manière sécurisée et transparente. Elle fonctionne comme un registre décentralisé et distribué qui enregistre toutes les transactions effectuées, formant ainsi une chaîne de blocs (d'où le nom blockchain).

L'Internet des objets (IoT, pour "Internet of Things") désigne le réseau d'objets physiques ("choses") équipés de capteurs, de logiciels et d'autres technologies dans le but de connecter et d'échanger des données avec d'autres dispositifs et systèmes sur Internet.

Les contrats intelligents sont des programmes autonomes stockés sur une blockchain qui s'exécutent automatiquement lorsque des conditions prédéfinies sont remplies. Ils permettent d'effectuer des transactions et des accords de manière transparente, sécurisée et sans intermédiaire, en garantissant l'immuabilité et la traçabilité des opérations.

Le Big Data désigne de très grands ensembles de données qui ne peuvent pas être traités ou analysés efficacement avec des méthodes traditionnelles. Il se caractérise par les "3V" : volume (quantité massive de données), variété (différents types de données, structurées et non structurées), et vélocité (vitesse de génération et de traitement des données).

Les deepfakes sont créés en utilisant des techniques avancées d'intelligence artificielle (IA) et de machine learning, spécifiquement à travers l'application de réseaux de neurones profonds. Ces réseaux sont entraînés à reconnaître et à imiter les patterns dans les données visuelles ou audio.

Le Machine Learning, ou apprentissage automatique, est un domaine de l'intelligence artificielle qui permet aux systèmes d'apprendre et de s'améliorer à partir de l'expérience sans être explicitement programmés pour chaque tâche.

Dans le domaine des envois et de la logistique, l'IoT (Internet des Objets) joue un rôle crucial en fournissant une visibilité et un contrôle accrus sur la chaîne d'approvisionnement. Cette technologie implique l'utilisation d'appareils connectés à Internet, tels que des capteurs, des balises GPS, et des lecteurs RFID, pour collecter et échanger des données en temps réel.

La 5G est la cinquième génération de technologie de réseau mobile, conçue pour augmenter considérablement la vitesse et la réactivité des réseaux sans fil. Avec des vitesses de téléchargement pouvant théoriquement atteindre jusqu'à 10 gigabits par seconde, la 5G est destinée à être nettement plus rapide que la génération précédente, la 4G LTE.

Le cloud computing repose sur une infrastructure de serveurs distants hébergés sur Internet pour stocker, gérer et traiter les données, remplaçant ainsi les opérations sur des serveurs locaux ou des ordinateurs personnels.

La technologie cruciale pour le développement des villes intelligentes (smart cities) est l'Internet des Objets (IoT). L'IoT permet la connexion et la communication entre divers dispositifs et systèmes urbains (comme l'éclairage public, les capteurs de trafic, les systèmes de gestion des déchets, et les réseaux d'eau) à travers Internet, facilitant ainsi la collecte et l'analyse de données en temps réel.

L'informatique quantique cherche à améliorer la capacité de calcul et la vitesse de traitement des données en exploitant les principes de la mécanique quantique. Contrairement aux ordinateurs classiques qui utilisent des bits (0 ou 1) pour le traitement des données, l'informatique quantique utilise des qubits, qui peuvent représenter simultanément plusieurs états grâce à la superposition et l'intrication quantique.

L'objectif principal des smart grids (réseaux électriques intelligents) est d'optimiser la production, la distribution et la consommation d'électricité en utilisant des technologies de communication et d'information pour améliorer l'efficacité, la fiabilité et la durabilité du réseau électrique.

L'impression 3D est une technologie clé dans la fabrication de prothèses dentaires personnalisées. Ce processus commence par la capture de données numériques précises de la bouche du patient, souvent à l'aide de scanners 3D dentaires. Ces données permettent de créer un modèle numérique exact de la prothèse nécessaire, que ce soit une couronne, un pont, une gouttière ou un implant.

La permaculture numérique, en s'appuyant sur l'utilisation stratégique de la technologie, vise à optimiser les principes de l'agriculture durable et de la permaculture. Cette approche technique se concentre sur l'intégration de systèmes informatiques avancés, de capteurs, de logiciels d'analyse de données, et d'autres outils numériques pour surveiller, gérer et améliorer les pratiques agricoles.

Le design thinking est une approche de résolution de problèmes qui privilégie l'innovation centrée sur l'utilisateur dans le développement de produits et de systèmes interactifs. Elle s'articule autour de cinq phases principales, qui peuvent se dérouler de manière itérative et non linéaire : empathie, définition, idéation, prototypage et test.

La bio-impression est une technologie émergente qui permet de créer des tissus vivants ou des organes pour des applications médicales en déposant des cellules vivantes, des facteurs de croissance et des biomatériaux de manière sélective et précise pour former des structures tridimensionnelles.

La cryptographie quantique est une branche de la cryptographie qui exploite les principes de la mécanique quantique pour sécuriser les communications. Contrairement à la cryptographie classique, qui repose sur des algorithmes mathématiques, la cryptographie quantique utilise les propriétés uniques des particules quantiques, telles que les photons, pour assurer la sécurité des données.

La bio-informatique est un domaine interdisciplinaire qui combine la biologie, l'informatique et les mathématiques pour analyser et interpréter les données biologiques, telles que les séquences génétiques, les structures moléculaires, les réseaux biologiques et les phénomènes biologiques complexes.

Les pavés piézoélectriques contiennent des matériaux piézoélectriques qui produisent de l'électricité lorsqu'ils sont soumis à une pression, comme celle créée par les pas des personnes marchant dessus. Cette électricité peut être utilisée pour alimenter l'éclairage de rue, des panneaux publicitaires ou même des systèmes de signalisation, contribuant à réduire la consommation d'énergie provenant de sources non renouvelables.

Les cellules photovoltaïques, souvent appelées cellules solaires, sont des dispositifs qui convertissent la lumière en électricité par l'effet photovoltaïque. Le processus technique derrière les cellules photovoltaïques implique plusieurs étapes et composants clés comme : le silicium, le tellurure de cadmium, le séléniure de cuivre, d'indium et de gallium, et le silicium amorphe.