Conclave

Conclave le pape s’éteint brutalement d’une crise cardiaque. Dans l’instant, le Collège des cardinaux se retrouve face à la lourde responsabilité d’élire son successeur. Le doyen, Thomas Lawrence, doit assurer le bon déroulement de la procédure secrète qui décidera du nouveau pontife. Les cardinaux prient, échangent des regards graves, chacun conscient que l’histoire se joue dans le silence solennel de la chapelle Sixtine.

Très vite, l’assemblée réagit lorsque Vincent Benitez, missionnaire mexicain, fait son entrée. Au cœur du Conclave, il affirme que le défunt pape l’a nommé cardinal in pectore. Après vérification, Lawrence confirme son droit de siéger. Pendant ce temps, quatre prétendants émergent : Bellini, américain progressiste attaché aux réformes, Adeyemi, nigérian conservateur, Tremblay, canadien rigide, et Tedesco, italien réactionnaire. L’air se tend, les débats se murmurent déjà, chacun préparant alliances ou trahisons.

Au premier scrutin, aucun candidat n’atteint la majorité. Bellini s’efface, mais son objectif demeure d’empêcher Tedesco d’accéder au trône. Dans cette tension, le Conclave révèle un secret inattendu. La religieuse Shanumi confie avoir eu une relation passée avec l'un des cardinaux, dont est né un enfant adopté. Ce scandale affaiblit gravement le cardinal concerné. Certains soupçonnent aussi Lawrence d’ambition, bien qu’il soutienne discrètement Bellini, cherchant surtout à préserver l’équilibre fragile.

Alors que les rumeurs circulent, Lawrence découvre une vérité plus lourde. Tremblay a soudoyé des électeurs en commettant un acte de simonie. Aidé par Sœur Agnès, il diffuse les preuves, qui circulent rapidement entre cardinaux. Tremblay perd aussitôt sa crédibilité. Le choc est immense, mais de nouvelles alliances surgissent. Progressivement, Benitez attire l’attention. Dès les premiers échanges, sa simplicité contraste avec les luttes d’influence. L’espoir se déplace vers lui, et le Conclave prend une direction inattendue, poussant chacun à réévaluer ses choix.

Au sixième tour, une explosion frappe Rome. La chapelle Sixtine tremble tandis que la foule panique dehors. Tedesco s’emporte et réclame une Église intransigeante, hostile aux musulmans. Ses paroles scandalisent. Benitez prend alors la parole. Il parle de paix, raconte les souffrances observées et dénonce la violence comme issue. Il compare les rivalités des cardinaux aux conflits du monde. Son discours bouleverse l’assemblée. Au septième scrutin, les voix se rassemblent. Benitez devient le nouveau pontife.

Peu après, Lawrence découvre un dernier secret. Le voyage médical annulé de Benitez visait une opération. Le missionnaire lui confie être intersexe, porteur d’organes féminins découverts récemment. Le pape défunt connaissait la vérité et avait protégé son ascension. Benitez déclare avoir choisi de rester tel qu’il est, affirmant que Dieu l’a façonné ainsi. Lawrence garde le silence tandis que les acclamations retentissent, la foule célébrant l’élection d’un pontife inattendu.