Alone in the Dark

Alone in the Dark, sorti en 1992, c'est l'oppression à l'état pur dès le début. Chaque pas dans le manoir abandonné de Derceto évoque en réalité une lutte pour la survie. Les murs suintent le mystère, les ombres se déplacent comme si elles observaient, et chaque porte cache un danger.

Edward Carnby, détective privé, arrive dans cette demeure pour enquêter sur des rumeurs d’activités occultes. De son côté, Emily Hartwood cherche quant à elle, à découvrir la vérité derrière la mort brutale de son oncle. Choisir entre ces deux personnages, c’est, en fait, choisir un point de vue unique sur les horreurs de Derceto.

Les pièces du manoir sont en vérité de véritables prisons piégées. Une simple étude de tableau peut déclencher un mécanisme mortel. Chaque couloir semble s’étirer à l’infini, créant ainsi une impression d’enfermement. On ne sait jamais si un passage mènera à une évasion ou à une embuscade.

Le manoir vit, respire et impose ses règles. Les indices, ainsi disséminés dans ses moindres recoins racontent une histoire de cultes interdits et de forces oubliées. Une lettre abandonnée sur un bureau ou un livre poussiéreux peut devenir la clef pour comprendre l’inimaginable. Des symboles gravés sur les murs ou des sculptures étranges renforcent l’atmosphère oppressante, ajoutant une couche supplémentaire de mystère à l’ensemble.

Les créatures qui hantent les lieux ne laissent aucun répit. Elles surgissent sans avertissement, et chaque rencontre exige une réaction précise. Dans Alone in the Dark les armes sont rares et précieuses, forçant à des choix stratégiques : se battre ou fuir ? Chaque erreur est fatale. Le moindre bruit, comme une planche qui craque sous vos pas, peut devenir une alerte fatale pour ces prédateurs invisibles.

Chaque décision compte, et rien n’est jamais gratuit. Les énigmes exigeantes ne se résolvent qu’avec un esprit aiguisé et une observation attentive. Les moindres détails deviennent cruciaux, car le moindre élément oublié peut condamner le joueur à errer sans fin dans les couloirs de Derceto.

Alone in the Dark, c’est une descente aux enfers, un cauchemar éveillé. Ce jeu impose une tension continue, transformant chaque instant en un combat pour conserver sa raison.